Je reposte mon Bg puisqu'il a disparus ...
Je suis un homme, un simple homme né du viol d'une pucelle par un soldat pendant une guerre.
Elle était humaine, lui était un elfe noir de haute stature.
De mon géniteur je n'obtins que la haute stature et de la haine.
Beaucoup de haine.
La malheureuse tomba enceinte, mais mourut douloureusement lors de l'accouchement.
Mes grands-parents ne supportèrent pas d'élever un bâtard et, vers mes 5 ans, une idée leur vint à l'esprit ; me vendre comme esclave à nos plus proches voisins, les nains.
Les nains m'achetèrent 15 sous de bronzes à ces pauvres personnes.
Mes 5 premières années de vie chez les nains furent les plus belles que je vécus.
Ils m'apprirent leur langue, leurs coutumes, mais aussi le langage des humains, leurs coutumes ainsi qu'une ou deux autres langues, que je n'emploie guère.
À partir de ma dixième année mon cadre de vie évolua : fini les cours, bonjour les corvées.
Je dus faire toutes les taches de la vie d'une armée en campagne :
— de la plus valorisante : porter les armes d'un guerrier nain
— à la plus désagréable : vider les latrines de tout le campement.
Ma 15iéme année fut pour moi la plus difficile.
C'est celle où je reçus mon enseignement d'esclave.
Pour les nains un esclave a une grande valeur militaire, car ils sont utilisés pour être la première ligne.
Les enseignements dans les jeunes années ne servent que si l'esclave survit et devient un personnage puissant, mais en principe, très peu survivent à leurs trois premières batailles.
Donc, comme je le disais, à partir de ma 15iéme année on m'apprit le métier d'esclave.
Il ne consiste pas qu'à effectuer des corvées, mais pour aller en première ligne je dus subir un entraînement très strict et de haut niveau.
Apprendre à combattre 12 heures par jour, en plus des corvées, ça vous change un homme. Croyez-moi !
Pendant toute une année, ils m'apprirent à combattre sur tout type de terrain et sous tous les climats présents à la surface de Kalamaï.
À la fin de ma formation, c'est-à-dire au début de ma 16iéme années, je n'eus même pas besoin d'aller à la guerre...
C'est elle qui vint à moi.
C'était par une nuit inhabituellement chaude pour la saison. Pourtant, il régnait dans notre campement un silence de mort.
Cela était inhabituel.
Pas un oiseau ne piaffait, pas un insecte ne sifflait.
Pris d'un pressentiment, j'eus l'idée de dire aux esclaves avec qui je dormais de garder leurs armes à portée, au cas où...
Aucun ne voulut m'écouter et tous se moquèrent de moi.
Ils périrent tous au cours de cette triste nuit.
D'abord il y eut un sifflement, puis deux et ensuite ce fut l'enfer.
Des archers laminaient notre camp endormi.
Les tentes prirent feu, leurs occupants furent transpercés et ainsi péri la plus grande partie de nos forces.
Je ne réussis à survivre à la première phase de cette attaque que parce que mes armes et mon bouclier étaient à portée.
Tous mes camarades périrent comme des idiots dans leur sommeil, sans n’avoir jamais combattu.
Voyant mes maîtres nains se disperser dans une forêt j'en fis de même.
Nous nous retrouvâmes tous dans un grand champ d'herbes folles, en plein centre de la forêt.
Endroit parfait pour une embuscade me direz-vous ... et vous avez raison.
Ce fut soudain, brutal, et de partout à la fois.
Tout commença par une grande clameur de nos ennemis avant leur charge.
La descente aux enfers continuait.
Nous étions en sous-effectif comparé à nos ennemis et nous sortions à peine de notre sommeil.
Mais la bataille s'engagea et fut courte, très courte.
La première charge ennemie était principalement des orques.
Quel bonheur de tailler dans la chaire au clair de lune.
Quelle tristesse de voir ses compagnons d'armes tomber les un après les autres.
La seconde charge ennemie fut plus violente.
Elle était composée d'humains et de vampires.
Nos troupes étaient décimées, pourquoi continuaient-ils à nous attaquer sans relâche?
Sur la compagnie de 850 nains et esclaves que nous étions à partir, il ne devait plus rester que 120 nains et 1 seul esclave en première ligne après ces trois charges : MOI !
Blessé au bras et perdant abondamment mon sang, je me suis alors effondré parmi mes camarades morts au combat.
La dernière image que j'ai vue avant de sombrer dans l'inconscience est celle de mon maître instructeur nain combattant un géant.
L'horreur de cette bataille ne m'apparut vraiment que le lendemain en sortant de ma torpeur au lever du jour.
Tous mes camarades étaient là, étendus devant moi, leurs corps mutilés répandus sur le sol.
Je me mis alors à chercher comme un désespéré le cadavre de celui qui m'avait tous appris.
Ce que je vis alors me métamorphosa du tout au tout.
Un cadavre en 6 morceaux se trouvait devant moi.
Je ne sais toujours pas s'ils l'ont écartelé vivant ou non, mais le fait est là et ma colère aussi.
J'ai ramassé un par un les morceaux de son cadavre pour les enterrer sous un grand châtaigner qui poussait à côté et fis le serment sur sa tombe de toujours venger ceux de mes alliés qui seraient en difficulté; même au péril de ma vie s'il le fallait.
Je suis donc parti seul.
Au fil des années, un groupe de parias, de bandits, de guerriers et de mercenaires se créa autour de moi. Nous nous taillâmes un fief en empiétant sur celui des autres.
Puis un jour j'ai fait la rencontre d'un homme venu me défier en combat singulier.
Ce seigneur se nommer Lothario.
Lors de ce combat, il me vainquit.
Ce fut ma première défaite depuis ma métamorphose.
Mais au lieu de m'achever comme il aurait dû le faire, il me proposât de me joindre à lui, me donnant ainsi un nouveau but dans la vie.
J'acceptais son offre, pris mon armée et le suivis à travers la lande dévastée par les conflits et il m'emmena dans un endroit calme où l'unité régnait et où personne ne pensait à soi, mais pensait à la communauté.
Je pensais qu'il me traiterait comme un vassal, m'ayant battu, mais non, il me laissa mon armée, me traita d'égal à égal et m'offrit même un fief où m'installer avec mes hommes.
Ce fief je me décidais à l'appeler Ticodéronga en l'honneur du camp où je fis mes années d'apprentissage chez les nains.
Tout cela ne comportait qu'une seule condition que je me suis fait une joie d'accepter: respecter les membres de la communauté et devoir obéissance a son chef le grand Diégora.
Petit à petit mes exploits guerriers et ma bravoure me firent connaître et ma renommée atteignit les oreilles de notre vénéré chef Diégora.
Il décida de son propre chef de m'attribuer un nouveau grade : le Vengeur.
Et grâce a l'appui de son conseiller, le grand Asriel, à qui j'avais rendu un menu service, je pus devenir un des membres du haut conseil qui régit toute l'alliance.
Depuis ce temps-là, je suis resté fidèle à l'union des citoyens et compte bien le rester.
Quiconque s'en prend à l'union s'en prend à moi personnellement et sera traqué et détruit, qu'importe, le temps que cela me prendra.
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A la suite du grand cataclysme qui bouleversa les terre de Kalamai les terres de Preveze furent ravagés.
L'union des citoyens qui fut prospère et puissante fut rayer de la carte.
Ses membre se consacrés a des guerre infantiles , le chef de l'union était remplacer chaque semaine par un coup d'état.
Plus rien ne me retenais en ces terres dévastées ou j'avais vécus mes plus belles années.
Je prévenez mes compagnons et certain dessidèrent de me suivre.
Les plus fidels et les plus puissant de nos guerriers me suivirent.
Nous cheminâmes ainsi en groupes restreins le peu de nos hommes survivants nous accompagnant.
Après plusieurs semaine de marche ou nous dûmes résister a des attaques de race dite "du bien" nous arrivame en des terre inconnues.
Il s'agissait des terres de Naxos.
L'une des plus grandes provinces guerrières existantes.
Nous dessidames d'arrêter notre voyage en ces terres qui nous étaient propices et nous nous taillâmes des fiefs a la force de l'épée.
Puisque notre Union des terres de preveze n'était plus nous avons dessidez de nous regroupés et de former une autre union ne regroupant que des soldats et autre mercenaires , avides de massacres et de richesses.
Depuis nous attendons a par tous en preparants nos armées.
Qu'attendons nous?
Mais une guerre voyons ...
Je le continuerais un jour ou j'aurais aps la flemme ^^